Le parc régional du W, parc le plus vaste de l’Afrique de l’Ouest s’étend dans le territoire de trois pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso et Niger) et constitue un des plus grands systèmes protégés de Savannah d’Afrique. Site touristique mais surtout site de protection de la faune, le parc régional du W, couvre une superficie de totale de 10302 km2.
En 1926, pour la première fois, l’administration coloniale française identifiait cet espace de savane comme une zone refuge. Entre 1952-1953, le W fut classé Réserve Totale de Faune avant d’être érigé en Parc National un an plus tard donc en 1954. Il est situé à 150 km au sud-ouest de Niamey, la capitale. et représente le premier Parc transfrontalier de l’Afrique Occidentale Française (AOF).Site très important du point de vue écologique et économique, il regorge plus de 80 % de diversité biologique du Niger. C’est le dernier sanctuaire en Afrique de l’ouest où survit encore harmonieusement une diversité biologique complexe et exceptionnelle, constituant la partie de l’ensemble régional d’Aires Protégées de trois (3) pays qui comprend une composante nigérienne, burkinabé et béninoise.
Ce complexe dit « W » doit son nom aux méandres en forme de W qui caractérisent le fleuve Niger dans les environs de Karey Kopto (Niger). Il s’inscrit dans un complexe plus vaste dénommé WAP (W-Arly-Pendjari) et est protégé depuis 2007 par la convention de Ramsar.
La partie nigérienne, est limitée à l’est par le fleuve Niger, au nord par la rivière Tapoa, au sud par la rivière Mékrou, à l’ouest par le frontière Nigéro-Burkinabé.
Au Bénin, le Parc est situé dans la pointe Nord du pays et arrosé par les affluents du fleuve Niger, qui est le deuxième plus grand fleuve d’Afrique après le Nil. Il bénéficie d’un climat soudanien et offre une grande diversité de végétation, comme les forêts galeries et la savane de toutes sortes.
Au Burkina Faso, il est situé à l’extrême Est du pays avec des précipitations moyennes. Il appartient au secteur biogéographique Pendjari-Mekrou, partagé entre le bassin de la Volta dans sa partie sud, et le bassin du Niger au nord.
Du point de vue diversité biologique, l’inventaire floristique du Parc, a identifié environs 500 espèces végétales reparties en différentes formations végétales dont les savanes arbustives, les savanes boisée ou arborée, les savanes herbeuses, et enfin les Forêts rupicoles et galeries.